"Aimer et laisser mourir" de Jacques Olivier Bosco chez Jigal

Présentation :

On dit d’Amanda qu’elle est la femme de tous les hommes… On dit du Maudit qu’il a dormi dans le lit du diable… Entre eux deux, et face au monde de dingues qui les entoure, ça sera à la vie, à la mort… Partis délivrer la sœur d’Amanda séquestrée par un réseau de proxénètes de l’Est, ils vont s’unir, s’aimer, se combattre et affronter le mal absolu, celui que tous surnomment Le Boucher ! Des cartels de Bogotá aux sinistres fermes des environs de Zagreb, des palaces de la côte aux clubs VIP des beaux quartiers parisiens, l’amour sera passionnel, la guerre totale, l’épopée sanglante, les corps cabossés et les âmes meurtries…

Mon avis :

Un très bon polar que voici, un polar " d'homme" avec des pages bien musclées!!

Deux histoires qui vont petit à petit se fusionner. De l'hémoglobine en veux tu en voilà,il y a un peu du Tarantino dans ce roman et ce n'est pas pour me déplaire. Donc du sang, des coups, des vengeances sur vengeances, le lecteur n'a aucun moment de répit. C'est le principe même d'un bon polar, quant il y a des passages lents et qu'ils n'apportent pas grand chose au schmilblick, le plaisir en devient moindre à sa lecture. Et ici je vous rassure pas un seul instant vous vous ennuierez. 

Deux écorchés, "le maudit" surnom qui lui va comme un gant et Amanda prostituée, intélligente et dont les charmes font des ravages sur tous les hommes. Tout les deux traînent des casseroles et j'en ai apprécié leurs descriptions, l'auteur arrive à bien nous imprégner de leurs sensibilités et leurs doûtes.

Vous allez être balladé entre deux continents et je me suis délecté d'apprendre tant de rouages sur les cartels de drogue, de trafics de prostituées.

Un polar musclé avec des mots crus qui m'a bien prit les tripes, tout ce que j'aime. Je relèverai une à deux situation légèrement surfaites mais rien de gênant. (la passion qu'a le maudit pour amanda un peu trop rapide!)

Je vous conseille cette lecture, un excellent polar. Je m'en vais de ce pas lire "le cramé", précedent livre de cet auteur.