Chronique : " Brutale " de Jacques-olivier Bosco chez Robert Laffont - La Bete Noire
Présentation de l'éditeur :
Elle est jeune. Elle est belle. Elle est flic. Elle est brutale. Des jeunes vierges vidées de leur sang sont retrouvées abandonnées dans des lieux déserts, comme dans les films d'horreur. Les responsables ? Des cinglés opérant entre la Tchétchénie, la Belgique et la France. Les mêmes qui, un soir, mitraillent à l'arme lourde un peloton de gendarmerie au sud de Paris. Que veulent-ils ? Qui est cet « Ultime » qui les terrorise et à qui ils obéissent ? Face à cette barbarie, il faut un monstre. Lise Lartéguy en est un. Le jour, elle est flic au Bastion, aux Batignolles, le nouveau QG de la PJ parisienne. La nuit, un terrible secret la transforme en bête sauvage. Lise, qui peut être si douce et aimante, sait que seul le Mal peut combattre le Mal, quitte à en souffrir, et à faire souffrir sa famille.
Avec " Brutale " , Jacques-olivier Bosco signe un roman sans concession... c'est choc... c'est violent...mais que c'est bon !
J'ai, depuis un moment déjà, un oeil sur Mr Bosco, car ses précédents romans, édités chez les éditions Jigal, m'avaient bien
plu. Un style à part et des histoires bien musclées font de cet auteur français un de ceux qui devraient être en haut de l'affiche.
Mais revenons à son nouveau Bébé : " Brutale "
Fraîchement sorti par les éditions Robert Laffont, collection la bête noire, " Brutale " est à l'image de son inspectrice.
Gros, gros point fort de ce roman, son personnage principal : " Lise "
Elle déménage grave la petite, une boule de nerf ! Pas de barrière avec elle, aucun tabou ni retenue, elle fonce , usant son
entourage jusqu'à la moelle.
Elle est tout à la fois, l'héroïne du film " Kill bill" ou de " Nikita ". Elle est psychologiquement bien dérangée. Bref, le personnage
idéal d'un bon thriller. J'ai eu tout de suite de l'empathie pour Lise, elle m'intrigue et d'ailleurs, je voudrais en savoir plus sur elle.
Ce polar s'adresse surtout à ceux qui aiment la " baston ", les règlements de compte entre bandes rivales, les clans ...
C'est un polar " couillu" si je peux me permettre !!!
Une demande, mon cher Jacques-olivier Bosco, ne lachez pas Lise, jamais...